Comment répondre aux besoins croissants et revendiqués de mobilité et de flexibilité de toute une génération de collaborateurs, sans pour autant compromettre la performance et la sécurité de l’entreprise ?

Dans la sphère personnelle autant que professionnelle, les modes de communication ont connu, ces dix dernières années, des transformations spectaculaires avec, comme nouveaux piliers, les notions de mobilité et d’instantanéité. Les interactions sont désormais permanentes, indépendamment du lieu et du moment.

De fait, l’espace de travail s’est lui aussi considérablement modifié. Le BYOD ou encore le télétravail, par exemple, traduisent un phénomène croissant de porosité entre travail et vie privée, qui n’est pas sans poser de nouveaux défis pour les entreprises en général, et les DSI en particulier.

Comment en effet répondre aux besoins croissants et revendiqués de mobilité et de flexibilité de toute une génération de collaborateurs, sans pour autant compromettre la performance et la sécurité de l’entreprise ?

Entreprise éclatée et nouveaux modes de travail

Mondialisation, concurrence exacerbée, accélération des cycles économiques et progrès technologiques ont largement participé à l’émergence de ce que l’on appelle « l’entreprise éclatée ». Autrement dit, un nouveau modèle de management et d’organisation du travail, dans lequel une entreprise ne se définit plus en fonction de ses frontières physiques ou organisationnelles. Elle est désormais constituée d’une multitude d’entités dispersées, fonctionnant de manière plus ou moins autonomes.

Les nouvelles technologies de l’information – solutions mobiles en tête – ont évidemment contribué dans une large mesure à ce nouveau paradigme, en permettant à des interlocuteurs de communiquer de manière extrêmement simples et instantanées, quel que soit le lieu où ils se trouvent. Affranchis de toute contrainte géographique, les individus gagnent en souplesse, en flexibilité et en agilité, en déplaçant avec eux leur lieu et leurs outils de travail. On parle parfois d’ATAWAD : «. AnyTime, AnyWhere, Any Device ». Une tendance particulièrement prégnante au sein de la génération Y qui revendique, plus que les générations précédentes, davantage de liberté et d’autonomie dans la gestion de leurs vies professionnelle et personnelle.

Mais de plus en plus virtualisés, les échanges entre les collaborateurs ont aussi tendance à échapper au contrôle de l’entreprise. Les DSI se trouvent alors confrontées à un véritable casse-tête en termes d’interopérabilité et de sécurité des données. Tout l’enjeu réside dans leur capacité à offrir aux collaborateurs la possibilité de travailler dans des conditions optimales de performance et de confort, sans pour autant compromettre l’intégrité et la sécurité des données de l’entreprise.

La DSI comme « fédérateur » de la transformation digitale

Pour éviter la prolifération (potentiellement risquée) d’outils de collaboration issus de la sphère privée, les DSI peuvent proposer des solutions alternatives, à la fois performantes et adaptées aux usages des collaborateurs. Les technologies de communications unifiées s’avèrent ici particulièrement intéressantes pour répondre aux enjeux de ces entreprises éclatées.

Qu’entend-on par technologies de communications unifiées ? Il s’agit d’un ensemble d’outils intégrés, interopérables et sécurisés (email, chat, gestion de présence, téléphonie, visioconférence, audioconférence, espace de travail virtuel, réseau social d’entreprise, plateforme collaborative, cloud, etc.), déployés au sein d’une entreprise et mis à disposition de ses collaborateurs sous forme de catalogue de services.

Mais un outil n’est véritablement performant que s’il répond correctement à un besoin donné. La DSI doit donc mettre à profit sa connaissance approfondie des actifs de l’entreprise et rester à l’écoute des besoins et des demandes de ses collaborateurs, pour comprendre leurs activités, identifier les données sensibles qu’ils sont amenés à manipuler, définir les règles d’utilisation et de sécurité, et les y sensibiliser. La DSI apparaît en ce sens comme un fédérateur de la transformation digitale, en se positionnant à la confluence des besoins, des contraintes et des solutions en matière de collaboration.

Pour accompagner cette demande incessante de nouveaux services, tout en assurant la sécurité des données et du SI de l’entreprise, la DSI doit faire preuve d’une indispensable agilité. Elle doit donc pouvoir s’appuyer sur un réseau de partenaires qui sauront lui apporter les expertises, les services avancés et les solutions dont elle a besoin pour développer l’écosystème collaboratif (Cloud, infrastructure, outils, etc.) de l’entreprise éclatée.